"Or, pour le numérique, il n'y a pas d'art, ni même de formes sensibles propres à un matériau ou à un instrument. Le numérique opère non pas sur du "n'importe quoi", mais sur du "moins que rien"."

Edmond Couchot et Norbert Hilliaire, L'art numérique, Paris, Flammarion, 2003

9 mai 2012

Warhol (Andy), Empire, 1964


Empire
Warhol (Andy)
1964


Fiche technique de l 'œuvre 
Support:  
Production:  
Diffusion      
Packaging: 
Nombre d'exemplaire:   
Présence de date: 
Présence de signature: 
Visibilité sur internet:   
Condition de diffusion et d'exposition: 
Durée estimée: 
Langue d'origine:
 

Empire est un film d'Andy Warhol, dont le sujet est l'Empire State Building, gratte-ciel de style Art déco situé sur l'île de Manhattan, à New York. Mesurant 443,2 m avec l’antenne et comptant 102 étages, cela fait de lui le plus grand immeuble de la ville. Il fait parti des symboles les plus célèbres de New York, au même titre que la Tour Eiffel à Paris.
Warhol filme l'Empire State Building en plan fixe depuis le coucher du soleil jusqu'à son lever, soit de 20h06 à 2h42 durant la nuit du 25 au 26 juillet 1964. Le film a été tourné depuis les bureaux de la Rockefeller Foundation au 41e étage du Time-Life Building. Plus précisément, Andy Warhol, Gerard Malanga, Jonas Mekas, Marie du Désert et John Palmer se sont installés avec leur matériel dans le bureau d’Henry Romney (vice-président de la fondation) qui offre une vue imprenable sur l'Empire State Building. Tourné en 24 images par seconde, il a été ralenti par Warhol pour être projeté en 16 images par seconde.
 Warhol en a toujours refusé la diffusion abrégée, la difficulté de visionnage étant un élément intégral de l'œuvre. "Ce qu'il y a de bien dans mes films, c'est que l'on peut s'absenter, aller aux toilettes, manger et revenir les voir. La plupart du temps on n'a pas raté grand-chose."
Le film commence avec un écran totalement blanc, le soleil se couche, ainsi l'image de l'Empire State Building se dégage. Néanmoins, lorsque la nuit est tombée, seule la partie haute de l'Empire State Building est visible, délimitée horizontalement par l’éclairage même du bâtiment, qui devient ainsi méconnaissable.
Pendant le tournage, les lumières dans le bureau à partir duquel ils filmaient sont placées du côté gauche. Au début, lors des trois premières bobines, des images de l'équipe peuvent être vues reflétées dans la fenêtre, à côté de l'Empire State Building. Contrairement au début, la fin du film a lieu dans une obscurité quasi totale. 
               Selon Gerard Malanga, Warhol a à peine touché la caméra pendant tout le temps du tournage ; de la même manière que lorsqu’il utilise la sérigraphie, il voulait que la machine fasse de l'art pour lui.

Sans signature, 2011-2012

3 mai 2012

Pixar, Knick Knack, 1989

Knick Knack 
1989 /PixarShort Film 
John Lasseter


Fiche technique de l 'œuvre

Support: Vidéo
Production: Studio Pixar
Diffusion: studio SIGGRAPH     
Packaging: Aucun
Nombre d'exemplaire: Inconnue 
Présence de date:17 mars 1989
Présence de signature: non
Visibilité sur internet:  http://www.youtube.com/watch?v=v8VIcKZPbLw 
Condition de diffusion et d'exposition: Modélisation3D 
Durée estimée: 3 min 36
Langue d'origine: Anglais

Présentation : 

Le Studio Pixar Animation est depuis le début des années 1979, une entreprise de production d'image de synthèse et plus récemment d’Animation 3D. Au début appelé   Graphics Group, il travaillait au service de  Lucasfilm Computer Division qui est une grande société de production du cinéma Américain (Fondateur de la saga Star war ou Indiana Jones).

De 1979 à 1886 le studio Pixar faisait essentiellement sur les effets spéciaux comme par exemple dans Star Trek 2, Le secret de la pyramide, ou même Star wars: Le retour du Jedi, etc
Jusqu'à que l'un des plus célèbres personnages du monde de l'informatique rachète le studio en 1986 : Steve Job à rajouté un service Graphique qui permettra à Pixar Animation de se reconvertir dans le domaine de l'animation.
Se sont les premiers à utilisé les compétences de l'informatique au niveau de la mise en volume virtuel. Une innovation dans l'approche artistique du réel au monde virtuel.

Description/Analyse:
L’histoire de "Knick" un bonhomme de neige vivant dans une boule à souvenir posé sur une étagère ou d'autres "objet" souvenir (Un Flamand rose "Sunny Florida" dans une piscine, un squelette "death Vallet" avec un planche de surf, une pyramide "Sunny Egypt, un Cactus.etc) 
L'objectif de "knick" est de rejoindre une belle femme blonde en maillot de bain  "Sunny california " et va établir toute sortes de plan pour sortir de sa boule à souvenir, mais il va tomber de l'étagère et c'est à ce moment là ou il va s'apercevoir qu'il y a une porte de sortie qui se trouvais au sol. En sortant il tombe dans un aquarium, déçu jusqu'à qu'il voit une jolie sirène " Sunny Atlantis". Mais le malheureux le temps de courir vers elle, la boule souvenir l'avait déjà renfermé...

La modélisation 3D dans cette animation est faite avec des formes et des couleurs extrêmement simple (Rond, Cônes.etc) qui facilite l'animation. D'ailleurs le travail d'Animation fait sur "knick"  de 0.55 à 3.01min, ses formes rondes et la couleurs blanche avec très peu d'ombre et de lumière facilite le mouvement, les plans (environs 6 plans coupés par des plan plus court pour montrer les réaction des autres "objet souvenir"...C'est pareil pour tous les objets qu'on voit au début (0.15 à 0.58 sec), ils auront peu d'importance, on les reverra brièvement pendant la longue action du bonhomme de neige.
La bande son, composition a cappella de Bobby McFerrin, ajoute du rythme à l’action (en plus des bruitages d'action et de mouvement) 
Composé comme un film, l'animation 3D est une première dans l'évolution de l'informatique, depuis "Knick Knack" à été refaite en 2003 pour la sortie de "le monde de némo". Avec l’expérience de la 3D acquise en 2003 (différent changement : retouche des couleurs pour distinguer les différents plan, Retravailler la texture et quelques changement comme les seins de la femme et la sirène).


Cherraben Ines, 2011-2012