"Or, pour le numérique, il n'y a pas d'art, ni même de formes sensibles propres à un matériau ou à un instrument. Le numérique opère non pas sur du "n'importe quoi", mais sur du "moins que rien"."

Edmond Couchot et Norbert Hilliaire, L'art numérique, Paris, Flammarion, 2003

31 janvier 2012

Maclaren (Norman), Synchromy, 1971


Synchromy 
1971
Norman McLaren

Fiche technique de l’œuvre :
Support: 
Production:
Diffusion: 
Packaging:
Nombre d'exemplaire: 
Présence de date: 
Présence de signature: 
Visibilité sur internet: http://www.youtube.com/watch?v=Jqz_tx1-xd4
Condition de diffusion et d'exposition: 
Durée estimée:
Langue d'origine: 

Présentation
Norman McLaren est un animateur canadien d'origine britannique, son nom est associé à l'office national du film du Canada, une agence culturelle fédérale qui relève du ministère du Patrimoine.
Synchromy ou synchromie est avant tout une œuvre expérimentale, c'est une animation réalisée à partir de sons graphiques, McLaren a utilisé une musique numérique afin de créer l'animation.
Pour la réalisation de l'animation, il dessine directement sur la bande sonore optique.
Sur le film des bandes verticales sont représentées, chacune de ces bandes représente les différentes tonalités, c'est aussi là que les traits symbolisant le son s'animent.
On peut percevoir que ces traits selon leur forme et leur nombre s'associent parfaitement avec la musique, c'est le son graphique.
Le son du film est constitué de traits :  Leur rapprochement détermine la hauteur du son, plus ils sont rapprochés plus le son est élevé. L'épaisseur du trait assure le volume, plus ils sont gras, plus le son est fort. Ainsi Norman McLaren a interprété la musique par des images et des couleurs.

Marc SEGARD, 2011-2012







Rauschenberg (Robert), Open Score, 1966

Open Score
1966
Robert Rauschenberg

Fiche technique de l’œuvre :
Support: Vidéo d'une performance
Production: Robert Rauschenberg
Diffusion: Disponible sur internet et sur le DVD "9 evenings"
Packaging:
Nombre d'exemplaire:
Présence de date: 14 et 23 octobre 1966
Présence de signature: non
Visibilité sur internet: http://www.youtube.com/watch?v=Sps62Sxafbs
Condition de diffusion et d'exposition: Performance durant le "9 evenings"
Durée estimée: environ 10 minutes
Langue d'origine: Anglais

Présentation
Open Score de Robert Rauschenberg est une performance crée lors du 9 Evenings.
9 Evenings a été organisé par Robert Rauschenberg et Billy Klüver. Il a eu lieu au 69th Regiment Armory de New York du 13 au 23 Octobre 1966.
En 1966, 10 artistes New-yorkais ont travaillés avec 30 ingénieurs et scientifiques issus du Laboratoire "Bell Telephone" pour créer des performances "révolutionnaires" pour l'époque qui intègre les nouvelles technologies : Projection vidéo, transmission sans fil du son, utilisation de sonar Doppler, des technologies qui ne s'était jamais vu dans les pratiques artistiques des années 60. 9 Evenings est la première collaboration de grande envergure entre les artistes, les ingénieurs et les scientifiques. Les deux groupes ont travaillé ensemble pendant 10 mois pour développer des équipements et systèmes techniques qui ont été utilisés en tant que partie intégrante de la performance des artistes. Les 10 artistes impliqués dans l’événement : John Cage, Lucinda Childs, Öyvind Fahlström, Alex Hay, Deborah Hay, Steve Paxton, Yvonne Rainer, Robert Rauschenberg, David Tudor et Robert Whitman. L’équipe d’ingénieurs de Bell Téléphone était dirigée par Billy Klüver et Fred Waldhauer.
Ces œuvres ont été conçues en fonction de la mise en place de nouvelles relations expérimentales entre la vie et les technologies d’une part, la vie et les images de l’autre. Car en 1966, l’emprise des appareils et des images n’est pas encore installée sur nos existences.
Comme Billy Klüver l'a écrit : "9 Evenings est unique dans l'incroyable richesse et l'imagination des performances. L'espace Armory a permis aux artistes de travailler sur une échelle sans précédent, et les collaborations avec les ingénieurs ont ajouté une dimension de défi. Ils ont répondu avec des œuvres majeures. "

 Open Score – Robert Raushenberg - 14 et 23 octobre 1966.
Robert Raushenberg est un artiste plasticien américain. Il est considéré comme l'un des plus grands représentants de l’expressionnisme abstrait, tendance Néo-Dada et comme le précurseur du Pop Art; ses réalisations vont de la peinture à la gravure, en passant par la photographie, la chorégraphie et la musique.
Dans Open Score, on retrouvait Frank Stella et Mimi Kanarek qui se disputaient une partie de tennis, au cours de laquelle le son contrôlait l’éclairage. Le manche des raquettes de tennis fut muni d’un micro qui amplifiait le son de la raquette frappant la balle. Au terme de la partie de tennis, il était prévu que cinq cents spectateurs descendent dans la salle et se tiennent dans un périmètre déterminé d’avance par les artistes et les ingénieurs. Cette action, exécutée dans l’obscurité. Rauschenberg, en maître de cérémonie, dirige ses troupes par différents flashs lumineux qui correspondent à des actions précises à réaliser. Il porte également à bout de bras une chanteuse un peu partout sur le terrain pour créer une bande-son spatialisée.

Cette performance se sépare donc en deux moments distinct :
Premier moment : Deux joueurs de tennis (Mimi Kanarek et Frank Stella) prennent place sur le terrain aménagé au centre de la scène. Des microphones sans fil placés sur les raquettes captent la résonance produite lors de l’impact des balles. Ces données sont transmises par ondes courtes (FM) à deux récepteurs-transistors, et ensuite vers les haut-parleurs. En parallèle, cette résonance déclenche un mécanisme automatisé se découpant sur 36 étapes, qui diminue graduellement le niveau d’intensité lumineuse des 36 projecteurs au plafond de l’Armory. La scène et la salle sont peu à peu plongées dans l’obscurité. La joute s’achève lorsque s’éteignent toutes les sources d’éclairage. Pendant ce premier moment, l’impact des balles est enregistré sur bande magnétique par six magnétophones. La diffusion de cet enregistrement dans le noir facilite la transition vers le second moment.
Second moment : Près de 500 personnes se massent alors sur le plateau et sont filmées par des caméras infrarouges placées au balcon. Chaque participant doit se mouvoir en respectant 10 directives déterminées par Rauschenberg. Ils passent ainsi d’une action à l’autre, en fonction d’indications mémorisées dont la séquence est indiquée grâce au va-et-vient de panneaux numérotés et des flashs lumineux.
Les directives s’énoncent comme suit :
1.      touchez quelqu’un qui ne vous touche pas
2.      touchez deux parties chatouilleuses de votre corps sans rire
3.      faites l’accolade à votre voisin, puis passez à quelqu’un d’autre jusqu’à la prochaine directive (exécuter cette directive avec sérieux)
4.      dessinez un rectangle dans l’air le plus haut possible
5.      essuyez-vous le nez avec un mouchoir (sans vous moucher)
6.      Femmes : brossez-vous les cheveux, rapprochez-vous les unes des autres, puis éloignez-vous.
7.      Hommes : retirez vos manteaux, enfilez-les immédiatement, chantez une chanson que vous entendez autour de vous ou entonnez vous-même un air.
L’image de cette foule apparaît sur trois écrans suspendus devant les spectateurs.
Lors de la performance du 14 octobre, Rauschenberg diffuse une trame sonore pré-enregistrée où des individus s’identifient l’un à la suite de l’autre par leur nom. Cet enregistrement n’est pas utilisé durant la performance du 23 octobre. En revanche, un autre moment s’y ajoute : Rauschenberg traverse le plateau portant le corps emmailloté de Simone Forti. Tout au long de ce parcours, il la dépose ponctuellement au sol tandis qu’elle entonne une complainte en italien.
Également lors de la performance du 14 octobre, le mécanisme d'éclairage est défectueux. Pour simuler cet effet de synchronicité, l’ingénieur Jim McGee doit opérer manuellement le dispositif permettant de couper l’alimentation électrique des projecteurs.

Darien Amandine, 2011-2012

Furtado (John), L'ile aux fleurs, 1989


Ilha das Flores - L'île aux Fleurs
1989
Jorge Furtado

Fiche technique de l’œuvre: 
Support: Vidéo
Production: Nora Goulart et Monica Schmiedt
Visibilité sur internet: http://www.youtube.com/watch?v=cVDxctavOEo
Durée éstimée: 12 min
Langue d'origine: Brésilien

Présentation de l'oeuvre:    
Jorge Furtado réalise ce court métrage en 1989 à la suite d'un documentaire sur le traitement des déchets à Porto Allegre. Il mélange les genres dans un montage vidéo hétérogène et chargé. La voix off retrace aussi bien les différentes étapes de la consommation d'une tomate que les différents stades de la chaine alimentaire actuelle. Le générique du début, les premières définitions, les illustrions, le montage surchargé  assure au spectateur qu'il va visionner un documentaire strictement scientifique. Les figures de style comme la répétition font insistance et rassurent le spectateur alors que la question traitée est grave. La voix incarne la didactique, le montage vidéo montre l'ironie. Il y a des paradoxes entre le son et la vidéo, le titre,   la première et dernière définition, la musique du générique du début et celle de la fin etc, pour résumé rien n’est laissé au hasard.  
Sous les traits du documentaire scientifique, le montage son/vidéo donne le ton, banalise le sujet mais le rend irréfutable. Furtado nous présente son engagement face un monde paradoxal et absurde. Il fini par cette ouverture sur la liberté : «  il n'existe personne qui ne l'explique, et personne qui ne l'a comprenne »

Pauline Seclet, 2011-2012


30 janvier 2012

Grimault (Paul), Sain et Sauf, 1950

Sain et sauf
1950
Paul Grimault

Fiche technique de l’oeuvre
Support : vidéo
Production : ciné propagande
Durée estimée : 1.13 min
Date : 1950
Visibilité sur internet : oui
Langue d’origine : français

Présentation
Cette publicité est l’une des premières publicités audio-visuelles. C’est une publicité réalisée par Paul Grimault qui est un réalisateur de films d’animations français, on dit qu'il est le "Walt Disney" français. Ce spot est construit en deux parties distinctes : la première qui est en cartoon et la deuxième est en vidéo. Au début du spot on a un petit générique comme dans les cartoons tel que Titi et Gros minet. Au tout début de la publicité beaucoup de spots se faisaient en dessins animés alors qu’aujourd’hui on retrouve très rarement une partie des spots en cartoon. 
L’analyse générale qu’on peut faire de cette pub est que les destinataires de cette pub sont diverses : de par le cartoon on a la volonté de ramener un publique jeune, d’enfants puis la fin de la vidéo est plus destiné à des parents, grands-parents. Ce spot joue avec l’espoir de pouvoir vivre longtemps ainsi que sur l’esprit de famille. Comme si ce produit était un secret gardé de famille de la vie longue, c’est en quelque sorte leurs transmettre un savoir vivre afin que celui-ci leurs permette de vivre vieux. Quand on analyse la première partie du spot, on voit que le prisonnier n’a vraiment rien avoir avec les brigands. Alors que lui est plutôt habillé élégamment, avec un costume, un chapeau haut et qui de par sa voix semble être une personne de goût, les brigands eux ont une voix forte et grasse. Chaque produit présenté avant le fameux yaourt Danone semble être mauvais notamment le premier yaourt présenté sans marque. Alors que le yaourt Danone est présenté par le chef des brigands. Le lien entre le cartoon et la vidéo s'effectue, en effet par la dernière image du dessin animé qui se retrouve encadrée dans le salon d’un homme âgé, comme si on était rentré dans cette image pour en savoir l’histoire et qu’on en ressortait.
Il faut savoir qu'au lendemain de la guerre, la France se reconstruit peu à peu et qu'il faut attendre le début des années 1950 et le développement grandissant de l’économie pour que les dépenses réservées à la publicité soient comparables à celles des années d’avant-guerre. Profitant de l’expérience des Américains, la publicité française comble son retard. On peut dire que la publicité fait maintenant partie intégrante de notre culture audiovisuelle. De grands réalisateurs comme Luc Besson en ont réalisé pour de grandes marques. Les publicités ne vendent plus seulement un bien de consommation mais du plaisir, du statut social, et de l'image.

Chevalier Gaëlle, 2011-2012





27 janvier 2012

Paik (Nam June), Hommage à John Cage, 1958


Hommage à John Cage, musique pour magnétoscope et piano
1960
Nam June Paik

Fiche technique de l’œuvre :
Support: Bandes sonores enregistrées et collées
Production: Nam June Paik
Diffusion: Disponible sur en écoute sur Internet, ou sur la compilation Works par Sub Rosa sortie en 2000
Packaging:
Nombre d'exemplaire: 
Présence de date: 1958-1959, utilisé en performance en 1960
Présence de signature: non
Condition de diffusion et d'exposition: ex position à la galerie 22 de Düsseldorf en 1959, performance scénique en 1960
Durée estimée: 4 minutes 14
Langue d'origine: Coréen

Présentation
D’origine coréenne, Nam June Paik est surtout connu pour son art-vidéo et ses sculptures faites avec des téléviseurs, il est l’un des pionniers des l’art numérique. Ces ses recherches sonores entre la fin des années 50 et 60 qui le mèneront sur les chemins de ses œuvres  les plus célèbres. Il participe dans les années 60 à l’expérience Fluxus, mouvement artistique international à l’esprit provocateur, conceptuel et ludique qui se dit néo-dada.
Hommage à John Cage (1958-1959) est un enregistrement retrouvé seulement en 1999 dans le loft de Nam June Paik, lors d’un recensement d’environ deux mille bandes cinématographique, vidéo et audio non-cataloguées. Il rencontre John Cage  en 1958, cette rencontre résultera de nombreuses références, conflits d’idées, hommages et inspirations mutuelles. Cage sera comme un maître pour Paik qui le sollicite par lettres de nombreux conseils et ne lui cache pas son admiration.
C’est entre 1958 et 1959 que Paik écrit le morceau Hommage à John Cage, musique pour magnétoscope et piano » exposé et écoutable à la galerie 22 de Düsseldorf.
C’est pourtant en 1960 que le morceau expérimental prend tout son sens car même si la bande peut être considérée comme une œuvre à part entière, elle sera surtout diffusée  durant une performance théâtrale et comportementale violente le 6 octobre 1960. Lors de celle-ci $, Paik jouant une balade de Chopin au piano, s’interrompit brusquement pour se diriger tout à coup vers John Cage, se mettant à taillader sa chemise et sa cravate avec des ciseaux et lui versant une bouteille de shampoing sur la tête.
Paik reprend son piano, termine avec une Nocturne de Chopin sur bande accélérée mixée à Petrouschka de Stravinsky, renverse le piano, le piétine, hurle. Nam June Paik devient "l'homme-qui-avait-coupé-la-cravate-a-cage".
Après deux ans de lettres d'hommages, d'admiration et de demandes de conseil, John Cage eu bien du mal à saisir cet acte d'une grande violence comme un hommage, son disciple allait-il trop loin dans la voie qu'il avait lui même prônée?
Pour Paik, ce geste était musique, puisqu'on pouvait introduire dans la musique et dans les instruments toutes sortes de bruits, objets, silences, interruptions, accélérations, gestes incongrus, pourquoi ne pas faire de John Cage lui-même l'objet de sa musique?
Nam June Paik pousse les théories de Cage à leur extrême, l’attrapeur est attrapé, l'élève dépasse-t-il le maître?

Sans signature, 2011-2012






26 janvier 2012

Cage (John), 4'33", 1952

4'33''
1962
John Cage


Fiche technique de l’œuvre :
Support: Vidéo d'une performance par David Tudor
Production: John Cage
Diffusion: vidéo disponible sur internet d'une performance Créer par John Cage de David Tudor
Packaging:
Nombre d'exemplaire:
Présence de date:(1952 date de la première interprétation)
Présence de signature: non
Visibilité sur internet: http://www.youtube.com/watch?v=HypmW4Yd7SY&feature=related
Condition de diffusion et d'exposition: performance scénique
Durée estimée: 4 minutes 33 secondes
Langue d'origine: Anglais

Présentation
     4'33'', interprété pour la première fois par le pianiste David Tudor, est une partition et un morceau de John Cage créé en 1952. John Cage est un musicien, compositeur avant-gardiste et contemporain. Son œuvre principale 4'33'' marque un tournant important dans la carrière de l'artiste et dans l'histoire de la musique et de l'art en général car considérée comme la première œuvre musicale contemporaine, elle se démarque des œuvres des autres compositeurs de l'époque. Ceci principalement du au fait qu'elle ne se base pas sur les données, les contraintes, les limites ou autrement dit les règles musicales habituelles (rythmes, notes, ce qui constitue une mélodie...). C'est pour cela qu'il est particulièrement difficile de la classer dans un genre musical précis, et même dans un médium artistique (musique ou performance?), bien qu'elle fasse parti du mouvement headding. 
     Ces 4 minutes 33 secondes sont souvent décrites comme 4'33'' de silence. Et bien que le morceau ait été écrit comme une interprétation musicale et plus particulièrement pour piano, le musicien, placé devant son instrument, ne joue pas. 
En autre dans sa version publiée, la partition comporte une seule page blanche sur laquelle est indiquée par des chiffres romains que le morceau est constitué de trois mouvements. Sous chacun de ces chiffres figure la mention TACET, un terme musical indiquant le silence continu d'un instrument pendant une partie de la composition. Ici le silence de l'instrument est continu. Ce qui constitue ce morceau ce sont les bruits qu'émettent les auditeurs lors de l'interprétation. Ce sont ces sons là qui intéresse Cage car ils sont basés sur des faits de hasard. Et même si dans un premier temps son désir était de créer un morceau de silence interrompu il s'est vite rendu compte que c'était impossible. C'est pourquoi son projet n'est plus de mettre en avant le silence absolu mais de créer une situation dans laquelle peuvent devenir audible les "bruits parasites" du quotidien et dont on fait abstraction habituellement lors d'un spectacle.
     Ce morceau est donc une invitation à l'écoute du son en activité, qui ne s'arrête jamais. Cette œuvre fait parti  des premières œuvres contemporaines et se démarque comme étant le seul et unique morceau "silencieux" jamais composé.

Fouquier d'Hérouël Juliette, 2011-2012

23 janvier 2012

Nake (Frieder), Hommage à Paul Klee, 1965

Hommage à Paul Klee
1965
Frieder Nake


Fiche technique de l’œuvre :
Support: Sérigraphie d'après un dessin sur ordinateur
Production: Frieder Nake
Diffusion: Cette sérigraphie n'est pas exposée dans un musée mais elle fut donnée par "l'american friends of V&A "
Packaging:
Nombre d'exemplaire:
Présence de date: 1965
Présence de signature: oui, sur la sérigraphie.
Condition de diffusion et d'exposition:
Durée estimée:
Langue d'origine: Anglais

Présentation
« Hommage à Paul Klee » réalisé en 1965 par Frieder Nake  est une des premières œuvres algorithmiques de l’artiste effectuée à l’ordinateur à l’aide d’un traceur et d’un savant calcul mathématique. De plus, Nake est un des premiers à associer la science, l’esthétique ainsi que les arts. Dans « Hommage à Paul Klee » Frieder Nake s’inspire du tableau intitulé « Highroads and Byroads » peint en 1929 par Paul klee où il rallie l’art de peindre et l’art du calcul, un art ancien et un art moderne dans son œuvre informatique. Ainsi, par un jeu de ligne, de verticales, d’horizontales qui s’entrecroisent, Nake reproduit le rythme presque infernal que l’on retrouve dans le tableau de Paul Klee.  
A partir des années 1960, l’art va connaître  une nouvelle pratique : L’art à l’ordinateur. Cette nouvelle pratique va rencontrer un tel essor qu’il en ressortira une exposition inédite nommée « cybernetic Serendipity » apparut en 1968 à Londres. Cette exposition regroupa plusieurs artistes dont Frieder Nake . Informaticien de base et par la suite artiste, Nake inventera son propre programme et créera ses premières œuvres basées principalement sur des formes géométriques, une composition stricte régit par des formules mathématiques complexes et un rythme dynamique.

Mortier Pascaline, 2011-2012

Whitney (John), Catalog, 1961


Catalog
1961
John Whitney

Fiche technique de l’œuvre
Support: Créé sur un ordinateur analogique
Production:
Diffusion: 
Packaging:
Nombre d'exemplaire: 
Présence de date: Au début du film
Présence de signature: A la fin du film
Condition de diffusion et d'exposition: 
Durée estimée: 7 minutes
Langue d'origine: Anglais

Présentation
Catalog est un des premiers films abstraits d’animation réalisés par un ordinateur analogique, fait d’association de musique et de jeu de formes colorées. La musique de Tod Machover, porte le nom d' Electric Études for Cello and Computer Generated Sounds (IRCAM). Elle  a une place de choix dans le film d’animation car elle n’est pas seulement là pour accompagner mais pour s’imprégner des formes réalisées par l’ordinateur. Tout comme la bande visuelle du film, la bande audio est très expérimentale. Sur une base de violons, nous avons aussi bien des sons de cordes frottées que de cordes pincées. C’est un enchaînement et une compilation de sons qui créent une mélodie particulière. Nous avons d’abord une déformation des lettres qui donne lieu à de nouvelles formes abstraites. Ce qui nous entraine dans une suite de couleurs psychédéliques, un jeu de formes géométriques (cercle, rectangle, courbe). Le spectateur est donc confronté au film d’animation qui attaque l’œil par une profusion de couleurs et de formes. On pourrait parler de performance visuelle pour le spectateur. Ce dernier se sent happé par l’œuvre car plusieurs sens sont convoqués en même temps (la vue et l’ouïe).
John Whitney est le pionner des arts numériques. Il va donc utiliser l’ordinateur à des fins artistiques. Il a réalisé ses œuvres à partir d’un ordinateur militaire antiaérien de la seconde guerre mondiale. C’est dans les années 50 qu’il commencera avec des exercices de lettres et de points qui se déforment pour des génériques de film. Mais Catalog a été sa première œuvre en 1961, elle marque le début d’une série de film d’animation : Permutations (1968), Osaka 1-2-3 (1971), Matrix I (1971), Matrix II (1971), Matrix III (1972), Arabesque (1975).

Juliette Pierrès, 2011-2012

15 janvier 2012

Even (Tirtza), Occupied Territory, 2000









Occupied Territory
2000
Tirtza Even

Fiche technique de l’oeuvre
Support: CD-Rom
Production: Tirtza Even
Diffusion: Postmasters Gallery, New York
Packaging: Boîtier fin argenté
Nombre d'exemplaire: 10
Présence de date: Non
Présence de signature: Oui, sur le CD
Visibilité sur internet: Oui. www.occupied.org (non valide aujourd'hui, voir ce lien)
Condition de diffusion et d'exposition: L'oeuvre est destinée à une consultation individuelle sur écran d'ordinateur avec une souris pour intéragir
Durée estimée: Variable
Langue d'origine: Anglais
 

















Présentation :
Occupied Territory est une vidéo interactive qui prend la forme d’une carte à parcourir. L’origine de ce travail a commencé par une collaboration de Tirtza Even avec Bosmat Alon qui entreprirent, entre 1998 et 1999, la réalisation du projet Kayam Al Hurbano (Existing on its Ruins) reposant sur des visites au camp de réfugiés palestiniens de Dehishe, à côté de Beth-Lehem, et dans des maisons détruites des environs d’Hébron. Ces visites furent l’occasion de recueillir des témoignages et différents matériaux documentaires. Urbain, le plus souvent extérieur, le paysage navigable de Occupied Territory paraît de prime abord désolé et inoccupé jusqu’à ce que le spectateur déclenche des séquences où des micro-récits prennent place. S’inscrivant dans le même espace, mais dans une autre temporalité rendu par le jeu du fondu-enchaîné, les lieux reçoivent la présence de personnages dans des courtes scènes de la vie quotidienne ou de rue, et disparaissent presque aussitôt pour laisser à nouveau la vue du lieu initialement inhabité.
Occupied Territory trouve un relais documentaire sur le Web avec <www.occupied.org> qui indexe de nombreuses archives collectées pendant la réalisation du film. Des lettres, des entretiens, des archives photographiques qu’il est possible de compléter, ou encore, un répertoire de liens Internet consacrés à des ressources et des organisations palestiniennes et israéliennes, et d’autres encore pour la paix et les Droits de l’Homme, impliquent un espace commun de dialogue entre les deux peuples. Sans passer sous silence les atrocités liées à l’occupation israélienne en Palestine, Occupied Territory cherche à faire émerger l’idée d’une exclusion mutuelle, de l’existence d’un conflit entre deux mythes exclusifs basés sur l’unité d’un même sol baptisé Israël par les Israéliens et Palestine par les Palestiniens qui en sont expulsés depuis 1948.

Administrateur, 2011-2012





14 janvier 2012

Nomenclature


Images  
(elles peuvent apparaître à plusieurs endroit du message)

Titre
année
Auteur

Fiche technique de l'œuvre:
Support:
Production:
Diffusion:
Packaging:
Nombre d'exemplaire:
Présence de date:
Présence de signature:
Visibilité sur internet:
Condition de diffusion et d'exposition: 
Durée estimée:
Langue d'origine:


Présentation de l'œuvre:
Description
Analyse
Retour critique, recontextualisation... 

Nom et Prénom de l'étudiant, année scolaire

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Mise en page :
Police : Times New Roman, Corps de police : 11, Couleur : noir
Attention à l’orthographe !
Obligation de citer vos sources documentaires pour les citations !